L'optimisme au service du dirigeant. Tel était le thème de l'assemblée générale de la Fédération française du bâtiment du Loiret, hier après-midi. La présidente, Aline Mériau, avait réuni quelque trois cents personnalités et adhérents au cinéma Pathé de Saran.
Le pari, notamment soutenu par le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre, puis le président du conseil général Éric Doligé et le président de la CCI Daniel Guillermin, a été en partie gagné.
Des besoins
En partie seulement, car force est de reconnaître, avec Daniel Guillermin, qu'actuellement « les entreprises souffrent », et avec Jean-Marc Sylvestre, que la France est le seul pays « où la croissance ne décolle pas ».
Pourtant, pour en revenir au bâtiment, les besoins sont là, notamment, comme l'a souligné Aline Mériau, dans le logement social, pour l'accessibilité et les économies d'énergie. De plus, les taux d'intérêt sont particulièrement bas, ce qui devrait attirer les investisseurs, quasiment sûrs de rentabiliser leurs dépenses.
Il préconise donc « l'économie de l'offre ». C'est-à-dire offrir un nouveau produit auquel le consommateur ne voyait pas d'utilité. Comme le téléphone portable dans les années 90, ou plus récemment la tablette. Ou encore, puisque Daniel Guillermin, vice-président de la Cosmetic Valley, pouvait en témoigner, les produits de beauté : « Sur dix lancés, un marche très bien, deux s'en sortent et sept ne permettent pas de rentrer dans les frais ». Malgré cette énorme prise de risque, ce secteur au marché international vit cependant très bien.
Accepter
la mondialisation
Éric Doligé a malgré tout souligné combien il était difficile, pour le Département, de prendre des risques, « alors qu'on ne sait pas encore si l'on existera dans deux ans. » Et même s'il se dit optimiste, il craint une situation de blocage qui pourrait encore faire empirer la situation du bâtiment. Il n'a pas manqué de réclamer une réduction des normes.
À entendre les divers intervenants, la reprise est donc à portée de main. À condition, selon Jean-Marc Sylvestre, que la France accepte enfin les évolutions en cours : la mondialisation croissante, les progrès technologiques (handicapés par le principe de précaution qu'il trouve aberrant), et l'économie de marché. Bref, en ne se noyant pas, comme une petite souris, dans le pot de crème, mais en se débattant si bien qu'elle la transforme en beurre.
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