Inauguration d'Orionis, planétarium du Douaisis

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Inauguration d'Orionis, planétarium du Douaisis

Espace


Inauguration ce jour d'Orionis, le planétarium du Douaisis par 
Christian Poiret, président du Département du Nord et de Douaisis Agglo, Amélie Puccinelli, secrétaire générale adjointe de la préfecture du Nord, Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France, Frédéric Chéreau, Maire de Douai, Patrick Baudry, Michel Chevalet, Jérôme Bonaldi et Michel Tognini.


Patrick Baudry :

Patrick Baudry est un astronaute français, né le 6 mars 1946 à Douala au Cameroun. Il obtient son diplôme d’ingénieur de l’air à l’Ecole de l’air en 1967, puis devient officier de l’Armée de l’air en 1969. Après de brillants débuts comme pilote de chasse et pilote d’essai, il est sélectionné comme astronaute en 1980 par le CNES. Il suit alors à Moscou une formation de deux ans pour la préparation aux vols spatiaux.

En 1984, il rejoint la NASA. Affecté à la mission STS-51-G sur Discovery, il part dans l’espace en juin 1985pour une durée de sept jours, en tant que spécialiste charge utile, devenant ainsi le second astronaute français à aller dans l’espace.

Après son vol spatial, Patrick Baudry reprend ses activités de pilote d’essai, sur l’avion spatial européen et chez Airbus (notamment pour l’A320 et l’A380). Parallèlement, il se consacre à des activités pédagogiques : il crée le Space Camp Patrick Baudry (un centre d’initiation à l’espace) à Cannes en 1989 et l’ACADIS (une école proposant un enseignement adapté aux difficultés des élèves) à Bordeaux en 1990.

Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, Patrick Baudry est aujourd’hui écrivain, conférencier et consultant en activités aéronautiques et spatiales.

 

Distinctions de Patrick Baudry :

- Officier de la légion d'honneur

- Chevalier de l'ordre national du Mérite

- Membre de l'ordre de l'Amitié des peuples (URSS)

- Ordre de Gagarine (URSS)

- Officier de l'ordre du Mono (République du Togo)

- Médaille de l'Aéronautique

- NASA Space Flight Medal

- Médaille Abdul Aziz (Arabie saoudite)

- Prix André de Saint-Sauveur de l'Académie des sports

 

Publication de Patrick Baudry :

- « Laïka dans l’espace » (2017)

- « Quoi de neuf ? … La conquête spatiale en question(s) » (2012)

- « Carnet d’un voyage spatial » (2007)

- « Trois hommes dans l’espace » (2007)

- « Conquête spatiale : La déroute » (2003)

- « Le rêve et l’Espace » (2002)

- « Le rêve spatial inachevé. De Youri Gagarine au voyageur universel » (2001)

- « Un vol de légende sur les traces de l’Aéropostale. Mermoz toujours vivant » (1999)

- « Collection “Pilotes de…” » (1990)

- « L’espace habité Soviétique » (1990)

- « 12 hommes sur la lune » (1989)

- « L’espace habité : Navettes et avions spatiaux » (1988)

- « Ariane » (1986)

- « Aujourd’hui, le soleil se lève seize fois » (1985)

- « Spatiale première » (1982)


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Michel Tognini :

Spationaute

  • Seul astronaute français à avoir volé sur Soyouz (Russe) et Navette Columbia (USA)
  • Chef du Centre Européen des Astronautes (EAC)
  • Général de brigade aérienne de l’Armée de l’Air française.

Sélectionné par le CNES comme spationaute en 1985, il est désigné comme suppléant de Jean-Loup Chrétien pour la mission franco-soviétique Aragatz (1998), puis désigné comme titulaire pour faire partie de l'équipage de la troisième mission franco-soviétique Antarès (27 juillet - 10 août 1992) dans la station Mir.

Désigné en 1995 pour suivre l'entraînement de spécialiste mission à la NASA, il fait partie de l'équipage de la mission STS 93 à bord de la navette Columbia (23 - 27 juillet 1999), au cours de laquelle est mis en orbite le télescope spatial à rayons X Chandra.

Ingénieur diplômé de l'École de l'air (1973) et pilote de chasse affecté à l'escadre de chasse à Cambrai, Michel Tognini est nommé commandant d'escadrille en 1979. Après avoir effectué son stage de pilote d'essais à l'Empire Test Pilots School de Boscombe Down (Grande-Bretagne), il est affecté au Centre d'essais en vol de Cazaux et devint chef pilote d'essais. Colonel de l'armée de l'air, il totalise plus de 4 100 heures de vol sur tous les types d'appareils français et sur certains appareils britanniques, américains et italiens.

Intervenant

Michel Tognini a été spationaute du CNES de 1985 à 1999, de l'ESA de 1999 à 2003, chef du Corps européen des astronautes depuis 2003 et Général de l’Armée de l’Air.

Très intéressé par le projet français de navette spatiale Hermès, il se porte candidat lorsque le CNES lance en 1985 un concours de recrutement pour le corps des spationautes auquel il est intégré.

Il suit la formation de pilote d’essai de l’Empire Test Pilots’ School (ETPS) de Boscombe Down au Royaume-Uni en 1982 puis les cours de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) en 1993-1994.

En août 1986, il est désigné comme doublure de Jean-Loup Chrétien pour la mission ARAGATZ. Il reçoit une formation au Centre Youri Gagarine à la Cité des Etoiles, près de Moscou, et il s’entraîne en piscine pour des sorties extra-véhiculaires dans le cadre de la mission franco-soviétique ARAGATZ. Toujours officier de l’Armée française, il est placé en détachement au CNES à partir de septembre 1986.

Durant les années 1989-1990, Michel Tognini est membre du programme Hermès à Toulouse.

Michel Tognini est promu Général de brigade aérienne de l’Armée de l’Air française.

Pilote de chasse (tous niveaux), pilote d’essai et pilote professionnel, il obtient en France son Brevet technique d’État-major ainsi que le diplôme de cosmonaute délivré par l’Union soviétique.

Michel Tognini prend part à la mission « Antarès » du 27 juillet au 10 août 1992. Il s’agit de son premier vol à bord de MIR, où pendant 14 jours il mène un programme d’expériences franco-soviétiques.

Son second vol spatial, lors de la mission STS-93, a lieu du 22 au 27 juillet 1999. Il est principalement chargé d’aider au déploiement du satellite Chandra et se prépare à une sortie dans l’espace. L’observatoire dans le rayonnement X Chandra, conçu pour une étude approfondie de l’Univers, est équipé d’un télescope devant permettre aux scientifiques d’observer des phénomènes rares comme les explosions stellaires, les quasars et les trous noirs.

De 1999 à 2003, Michel Tognini fait partie du Corps européens des astronautes de l'ESA. Il reste cependant à Houston, aux Etats-Unis, afin de poursuivre son entraînement. Il y remplit également la fonction de Capcom (communication avec les astronautes), lors des vols vers l'ISS.

En 2003, chef de la division des astronautes à EAC ESA.

En 2005, Michel Tognini devient le Chef du Centre Européen des Astronautes (EAC), Direction Vols habités, Microgravité et Exploration de l’ESA, à Cologne.

 

Depuis Novembre 2011 :

-conseiller auprès de UTC (Université Technologique de Compiègne) pour le voyage habité vers Mars.

-Membre du conseil d administration de la fondation Van Allen auprès de UMP2 (Université de Montpellier) ; fabrication de micro satellites.

-Président du Gama ( Groupement aéronautique du ministère de l air)

-co fondateur de la fondation : out of atmosphere.

-Co parrain du planétarium de Vaulx en Velin.

-conférencier sur les tèmes : distance management, stress management, distance learning, risk management, vols habités vers les asteroides.

 

Distinctions :

Commandeur de la Légion d’Honneur

Officier de l’Ordre National du Mérite

Médaille de l’Aéronautique

Ordre Soviétique de l’Amitié des Peuple

Médaille russe du mérite spatial

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Michel Chevalet : 

Michel Chevalet est un journaliste scientifique français, né le 30 août 1939 à Paris.
Après un baccalauréat obtenu avec la mention bien, il décide de suivre ses rêves de jeunesse et de devenir ingénieur en 1958. Six ans plus tard, il retrouve les bancs de la faculté pour obtenir une licence en mathématiques appliquées. Après une première expérience comme professeur auxiliaire de mathématiques, Michel Chevalet obtient son diplôme de professeur en 1966.Il met de côté sa carrière dans l’enseignement pour faire son service militaire obligatoire. Il découvre à cette occasion le journalisme en travaillant pour le magazine militaire baptisé TAM. En 1968, il retrouve les joies de l’enseignement mais ne laisse pas pour autant de côté sa nouvelle passion, le journalisme. Enseignant les mathématiques et la physique-chimie, il collabore également avec de nombreux journaux et magazines dont La Croix ou encore Sciences et Avenir.Après plusieurs années avec cette double casquette, Michel Chevalet décide d’abandonner définitivement ses élèves pour son consacrer uniquement au journalisme. En 1972, il rejoint l’ORT, avec laquelle il collaborait depuis quelques années. Il travaille ainsi pour le journal télévisé mais ses connaissances scientifiques font mouche. Il se retrouve bientôt à la tête de La Petite science, la première émission scientifique à destination d’un jeune public. Il devient rapidement le "Monsieur Scientifique" de la chaîne et commente notamment les lancements spatiaux.En 1982, il est à l’origine d’une mini-révolution baptisée Météo Première. Il lance en effet la toute première émission uniquement consacrée à la météo. Quatre ans plus tard, il suit le mouvement après la privatisation de TF1 et rejoint la chaîne désormais privée en tant que responsable du service scientifique. Il a ainsi à sa charge les nombreux reportages consacrés à l’accident nucléaire de Tchernobyl. En 1991, Michel Chevalet prend place aux côtés de Dorothée pour présenter l’émission Club Sciences. Le duo officie à la tête de ce magazine pour jeunes téléspectateurs jusqu’en 1993.En 1999, il décide de voler de ses propres ailes et quitte TF1. Il choisit de poursuivre sa carrière de journaliste scientifique en devenant indépendant et propose ainsi des concepts à plusieurs chaînes de télévision. Il lance notamment sur la Cinq La Chaîne Météo ou encore au début des années 2000 le magazine La Science en questions pour ABSat.En 2006, Michel Chevalet rejoint la chaîne de la TNT NT1. Il prend place aux côtés d’Alexandre Devoise pour présenter le magazine scientifique Choc, l’émission. Après s’être essayé à la comédie en 2008 pour le docu-fiction Le Manuscrit du dôme, il pose ses valises en 2009 au sein de la chaîne I >Télé qui a fait de lui son nouveau consultant scientifique.Journaliste scientifique reconnu, il a également publié de nombreux ouvrages. Il est notamment l’auteur de Quand tout bascule, ça n’arrive pas qu’aux autres, un livre dans lequel il raconte le quotidien de son fils, handicapé après un grave accident de voiture. Auteur de livres scolaires de physique et chimie, Michel Chevalet a sorti plusieurs documentaires en DVD dont Les Secrets de la Tour Eiffel en 2005 et Comment ça marche ?en 2004. Le titre de ce dernier DVD reprend la phrase qui a fait de lui un journaliste reconnu en France.


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Jérôme Bonaldi : 

Né le 17 septembre 1952 à Lyon, Jérôme Bonaldi est un journaliste et animateur chroniqueur français de télévision et de radio spécialisé dans les sciences, les inventions et la publicité dont il est passionné.

 

Après des études de physique et de mathématiques à l'université de Paris VII, Jérôme Bonaldi choisit le journalisme et intègre le Centre de formation des journalistes. Il en sort diplômé en 1976 et entre dans foulée chez France Inter, radio dans laquelle il restera jusqu'en 1984. Cette année-là, il intègre l'équipe de l'émission "nulle part ailleurs" sur Canal + et y présente des objets insolites avec plus ou moins de réussite. C'est ce dernier point qui le fera connaitre auprès du public. Toujours sur Canal +, il présente successivement l'émission de vulgarisation « Dis Jérôme » qui lui vaudra le prix Roberval pour son sujet sur le four à micro-onde en 1992, puis l'émission « Tout va bien » (1997) et enfin le journal dans NPA midi (1999).

 

En 2000 Jérôme Bonaldi intègre Europe 1 et la bande à Ruquier dans l'émission « On va s’gêner » et participe sur France 2 à « On a tout essayé » puis « On a tout révisé ». Sur cette même chaine, il co-présente en 2002 l'émission « On vous dit pourquoi » puis « Savoir + sciences » jusqu'en 2006.

En 2007, il anime l'émission « Du côté des pros » sur la chaîne Maison+ (anciennement Télé Maison). En 2007-2008, il participe également à l'émission « Gildas&Co » sur la chaîne du câble Vivolta.

En 2009, il présente l’émission « Je commence demain » (en partenariat avec Pôle emploi), sur France 2, où il présente et teste différents métiers.

En septembre 2010, il présente « C'est dans ma nature », sur les antennes régionales de France 3. Diffusé le samedi à 11 h, ce programme met en valeur l'écologie et le développement durable. Sur le modèle de « Question maison », il y présente, entouré des propriétaires, des constructions écologiques et innovantes.

À partir du 12 février 2012, il présente « Le Mag de la science » sur la chaîne Encyclo, devenue Science et Vie TV le 30 mars 2015.

En 2013, il présente quelques numéros de « Transportez-moi » sur LCP, une émission sur le transport.

De janvier 2014 à mars 2014, il participe à « L'Émission pour tous » de Laurent Ruquier sur France 2.

En 2014, à la suite de l'arrêt de l'émission de radio « On va s'gêner », et contrairement à de nombreux chroniqueurs de cette émission, il ne suit pas Laurent Ruquier sur RTL mais reste sur Europe 1 avec Cyril Hanouna dans « Les Pieds dans le plat ». Il participe à cette émission de la rentrée 2014 à novembre de la même année.

En 2019 il rejoint M6 où il co-présente l’émission « Mon invention vaut de l’or ».

 

Bibliographie

- « Le guide Eurêka des innovations 1990 » (1990)

- « Les Choses de la vie quotidienne » (1990)

- « Dis, Jérôme : Les secrets de la physique » (1991)

- « Faux comme une image » (2001)

- « La vie (presque) sans le pétrole » (2007)

 

Filmographie et théâtre

 

- Court métrage « Sidapolis » de Sébastien Grall (1994)

- Téléfilm « Coeur de cible » de Laurent Heynemann (1996)

- Série « H » (2000)

- Entre 2005 et 2007 : acteur au théâtre dans les 3 pièces montées avec d'autres animateurs de France 2 "Un fil à la patte", "Trois jeunes filles nues" et "Trois contes merveilleux"

 

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