Armel Le Cléac’h conférencier / Exploitation

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Armel Le Cléac’h conférencier / Exploitation

Dépassement de soi

Le navigateur et skipper professionnel français, Armel Le Cléac’h, a été sélectionné comme conférencier à l’occasion d’un évènement interne et au bénéfice d’une centrale d’exploitation des turbines à combustion.

L’auditoire sera composé de l’ensemble des agents de cette centrale.


Cette conférence est réalisée grâce à l’intermédiaire du Speakers Bureau Premium Communication

 

A propos d’Armel Le Cléac’h :

 

Skipper né le 11 mai 1977 à Saint-Pol-de-Léon

 

LES DATES CLÉS

 

1986 : PREMIÈRE RÉGATE...

C’est à l’âge de 9 ans que le jeune Armel Le Cléac’h, licencié depuis peu au Centre Nautique de Saint-Pol-de-Léon, dispute sa première course en Optimist à Carantec (Finistère). L’année suivante, il gagne sa première régate en benjamin à Térénez.

 

JUILLET 1997 : PREMIÈRE COURSE EN SOLO...

C’est au large que se dessine l’avenir nautique d’Armel Le Cléac’h qui, en 1997, dispute sa première course en solitaire, la Solo Le Télégramme. A 20 ans, Armel tutoie le haut niveau mais pas question pour autant de délaisser les études : baccalauréat puis classe préparatoire de Maths Sup à Lorient suivie d’un DUT de Mesures Physiques à Lannion avant d’intègrer l’INSA à Rennes en 1998. 

 

DÉCEMBRE 1999 : L'ENTRÉE DANS LA "COUR DES GRANDS"

Pour sa deuxième tentative, Armel Le Cléac’h remporte le Challenge Espoir Crédit Agricole avec à la clef le bénéfice d’un Figaro pour deux ans avec son budget de fonctionnement.

Figaro et budget en poche, le Saint-Politain ne tarde pas à faire des étincelles, marquant le début de saison 2000 de son empreinte (victoires sur la Solo Concarneau, l’Obélix Trophy en équipage, la Transmanche en double) ; des résultats qui lui permettent d’aborder sereinement sa première Solitaire. Et là encore, la magie opère : il termine deuxième derrière Pascal Bidégorry, une performance inégalée pour un bizuth.

 

AOÛT 2003 : UNE VICTOIRE EN APPELLE UNE AUTRE...

En 2003, lorsqu’il se présente au départ de sa quatrième Solitaire du Figaro avec son nouveau sponsor Créaline, Armel Le Cléac’h n’est plus un débutant. Cette édition est marquée par le changement de bateau qui, comme les compteurs sont remis à zéro, attire pas mal d’anciens (Michel Desjoyeaux, Loïck Peyron, Lionel Péan, Alain Gautier…). 4e de la première étape, Armel gagne la seconde à La Rochelle et attaque la dernière en deuxième position au général, à 19 minutes d’Alain Gautier. La fin ? Créaline franchit la ligne à la 14e place et Armel apprend qu’il l’emporte pour 13 petites secondes, le plus petit écart jamais enregistré. Cette fois, le Finistérien domine la cour des grands, récompensé d’un investissement sans faille depuis ses débuts sur le support

Neuf mois plus tard, après avoir eu des difficultés à trouver un nouveau sponsor (Groupe SCE-Le Télégramme), déniché deux semaines avant le départ, le succès est de nouveau au rendez-vous, cette fois en double, sur la Transat AG2R, remportée au côté de copain de Nicolas Troussel.

 

NOVEMBRE 2005 : LE COUP D'ARRÊT

Grâce à ses deux succès sur la Solitaire puis l’AG2R, Armel Le Cléac’h se voit confier en 2005 la barre du trimaran Orma Foncia. Après un chavirage lors de de la Transat Jacques-Vabre avec Damian Foxall, Arme renonce à continuer avec ce bateau.

 

NOVEMBRE 2008 : LA RENAISSANCE

Sans partenaire, Armel Le Cléac’h décide de viser la classe Imoca avec en lignes de mire la Route du Rhum 2006 puis le Vendée Globe 2008. En activant ses réseaux, il tombe sur une oreille intéressée chez Brit Air et le voilà parti pour une aventure de cinq ans en monocoque Imoca qui débutera par une prometteuse quatrième place sur la Route du Rhum 2006 et se poursuivra par une deuxième place sur le Vendée Globe 2008-2009, son premier tour du monde initiatique à bord d’un plan Finot-Conq construit chez Multiplast. L’histoire avec Brit Air se termine en beauté, sur « une dernière année incroyable » en 2010, marquée par deux victoires, sur l’AG2R et la Solitaire du Figaro, et une deuxième place sur la Route du Rhum pour la dernière sortie de l’Imoca Brit Air !

 

NOVEMBRE 2012 - JANVIER 2013 : LA RÉGATE PLANÉTAIRE

Au sommet de la hiérarchie nautique tricolore, Armel Le Cléac’h ne reste pas bien longtemps sans partenaire : début 2011, Banque Populaire, désireux de se lancer dans un premier projet de Vendée Globe, le contacte puis le choisit pour prendre en main l’ancien Foncia 2 de Michel Desjoyeaux en vue du tour du monde. Troisième de la Jacques-Vabre 2011, le Finistérien se présente un an plus tard au départ de son second Vendée Globe dans la peau d’un sérieux prétendant à la victoire. Mais pour 3h17, plus faible écart jamais enregistré sur le tour du monde, et au terme d’un « mano a mano » haletant avec François Gabart, c’est encore à la deuxième place que termine Armel. Du côté du skipper comme de son partenaire, l’histoire, vécue avec passion, ne peut se terminer ainsi : « Au départ, nous n’étions partis que pour une édition. Mais cela leur avait tellement plu chez Banque Populaire que quelques semaines après l’arrivée, ils m’ont proposé d’y retourner en me donnant les moyens de jouer la gagne. » Le marin réfléchit, consulte ses proches avant d’accepter. Le projet Banque Populaire VIII peut démarrer…

 

AOÛT 2014 : LA DÉCHIRURE

Avant même de s’élancer pour son deuxième tour du monde (Vendée Globe 2012-2013), Armel Le Cléac’h sait que l’aventure avec Banque Populaire se poursuivra sur trois coques à son retour. L’idée est de disputer la Route du Rhum sur l’ancien Groupama 3, vainqueur de l’édition 2010 avec Franck Cammas, alors racheté par Banque Populaire. Malgré son expérience malheureuse de 2005, Armel s’en réjouit. Mais en août 2014, tout s’écroule : victime d’une blessure à la main droite, Armel doit renoncer à s’aligner au départ de Saint-Malo. Même la victoire de Loïck Peyron, appelé à la rescousse par Banque Populaire, ne suffira pas à consoler le Saint-Politain : « le moment le plus dur de ma carrière »

 

NOVEMBRE 2015 : PREMIER TEST SUR LA TRANSAT JACQUES VABRE AVEC BANQUE POPULAIRE VIII

Alors que les abandons se succèdent sur avaries structurelles (onze sur vingt partants), Armel Le Cléac’h et Erwan Tabarly traversent en bons marins la tempête, ne prennent pas de risques inconsidérés, et signent une prometteuse seconde place derrière Vincent Riou et Sébastien Col (PRB).

 

MAI 2016 : OBJECTIF THE TRANSAT

Sur la route le préparant à son troisième Vendée Globe consécutif, Armel Le Cléac’h a pris la décision de disputer « The Transat Bakerly » la fameuse Transat Anglaise entre le Sud de l’Angleterre et la côte Est des Etats-Unis et qui a notamment révélé un certain Eric Tabarly, en 1964. À l’issue de 12 jours et 2 heures d’une course menée tambour battant mais avec intelligence et brio, c’est chose faite ! Armel Le Cléac’h est le premier à passer sous le pont de Verrazano, devant… Vincent Riou (PRB).

 

6 NOVEMBRE 2016 : DÉPART DE LA RÉGATE PLANÉTAIRE !

À 13 heures 02 précises, le Prince Albert de Monaco donne le départ du Vendée Globe 2016-2017 aux 29 concurrents !

Sur son Banque Populaire VIII, Armel Le Cléac’h ne tarde pas à s’installer en tête, confirmant son statut de grand favori, mais découvre rapidement que son plus coriace concurrent est Gallois, et se nomme Alex Thomson. Le « mano a mano » entre les deux hommes est déjà digne d’une régate côtière et durera jusqu’aux derniers jours de course.

 

19 janvier : le rêve se réalise !

C’est à 16 heures 37, le jeudi 19 janvier qu’Armel Le Cléac’h coupe la ligne d’arrivée en grand vainqueur. " Chaque mètre gagné était très dur... Je la voulais tellement cette victoire. J'ai réussi. "

Le skipper du monocoque Banque Populaire VIII, peut lever les bras au ciel. En 74 jours 3 heures et 35 minutes, il vient d’établir le nouveau temps de référence sur le tour du monde en monocoque en solitaire, sans escale et sans assistance, améliorant le chrono de 3 jours 22 heures et 41 minutes, réalisé il y a quatre ans, par François Gabart. Mieux, il est le premier à terminer trois Vendée Globe de suite, classé sur le podium (2ème en 2009, 2ème en 2013, 1er en 2017).

 

Armel Le Cléac’h n’a pu maîtriser son émotion devant les caméras, et a lâché d’une voix tremblante : « C'est une émotion incroyable… Je ne me rends pas compte de ce qui m'arrive. Ces derniers jours ont été très intenses. Chaque mètre gagné était très dur... Je la voulais tellement cette victoire. J'ai réussi ».

  

30 OCTOBRE 2017 - 12H20 : MISE À L'EAU DU NOUVEAU MAXI BANQUE POPULAIRE IX À LORIENT.

Deux années et plus de 135 000 heures de réflexion, de travail et d'énergie auront permis au Team Banque Populaire et Armel Le Cléac'h de donner naissance au Maxi Banque Populaire IX, un multicoque de course nouvelle génération, un nouvel Ultim, maniable en solitaire, capable d'être propulsé au-dessus de l'eau et ciselé pour les plus belles aventures autour du Globe. Le double champion du monde tourne ainsi la page "" et peut désormais se consacrer pleinement à l'entame d'un nouveau chapitre à bord du Maxi Banque Populaire IX.

Nous souhaitons effectuer plusieurs transatlantiques avant l’été pour cumuler un maximum de milles avant la Route du Rhum en novembre 2018

  

AVRIL 2018 : FORTUNE DE MER

Le trimaran de 32 mètres a déjà parcouru plus de 10 000 milles dont deux transats. Alors qu’il est en cours de convoyage du Maxi Banque Populaire IX de Bretagne en Méditerranée mi-avril pour participer à la nouvelle course Nice Ultimed, une survente brutale au large du Maroc provoque le chavirage du multicoque géant. Dessiné par le cabinet VPLP ayant conçu depuis trente ans les meilleurs multicoques de la planète, il a prouvé sa fiabilité. « Je n’ai pas été blessé ni mes deux équipiers, et ça c’est le plus important » raconte Armel Le Cléac’h après le sauvetage, tandis que le bateau est remorqué vers Casablanca puis acheminé par cargo à Lorient pour être remis en état, avec notamment la construction d’un nouveau mât. « Moralement ça a été dur à vivre. Chavirer dans des conditions d’entraînement qui n’étaient pas extrêmes, c’est beaucoup de frustration et de déception. C’est un concours de circonstances malheureux. Nous étions là au mauvais endroit au mauvais moment. Bien sûr, voir son bateau à l’envers et devoir le quitter pour être hélitreuillé avant de le retrouver sans son mât au port puis constater les dégâts, c’est terrible et ça fait mal au cœur.

 

SEPTEMBRE 2018 : L'OBJECTIF, C’EST LA ROUTE DU RHUM !

La voile de compétition reste un sport mécanique, et comme en Formule 1 les accidents font partie des risques inhérents, et ne remettent pas en cause ni la machine, ni le développement technologique. « En voiture ou en bateau, on peut faire une sortie de route à un endroit où l’on est passé 90 fois », précise à juste titre le vainqueur du dernier Vendée Globe. À la question de savoir s’il a eu peur et si ce chavirage ne remet pas en question ses objectifs que sont la Route du Rhum en novembre prochain puis le tour du monde en 2019, Armel répond du tac au tac : « non ! Outre la décharge d’adrénaline évidente en pareil moment, ce n’est pas du tout le cas ! J’ai vraiment envie de naviguer de nouveau au plus vite sur Banque Populaire IX. J’ai confiance dans ce bateau. Si j’avais eu le moindre doute, je n’y retournerais pas ! » Ce grand marin, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro, n’a pas la réputation d’être une « tête brûlée » mais reste plus que jamais déterminé quant à son objectif de participer à la Route du Rhum, même s’il sait que le temps est compté. Quand on lui demande s’il pense être au départ à Saint-Malo le 4 novembre prochain, la réponse fuse : « évidemment ! J’ai 99,99 % de chances d’être sur la ligne de départ ! »

 

Qualification en poche

 

Le Maxi Banque Populaire IX a été remis à l’eau exactement dans les temps à Lorient, après un été studieux qui a permis notamment de construire un nouveau mât de 38 mètres et d’installer un cockpitt revu et corrigé protégeant mieux son skipper, Armel Le Cléac’h a rapidement effectué sa qualification obligatoire en solitaire, avant d’assister en passionné de golf qu’il est à la Ryder Cup dont il était ambassadeur. « Lors de ce parcours de qualification, le vent est monté crescendo. Je suis parti avec une météo relativement clémente, et puis les dernières 36 heures ont été un peu plus musclées avec un retour au portant assez tonique. Cela m’a permis de retrouver la confiance dans le bateau en mode solitaire, de prendre mes marques. C’était très important de faire cette qualification assez vite dans la remise en route du Maxi Banque Populaire IX, afin d’être débarrassé de ce poids au-dessus de la tête. Nous avons eu aussi deux stages à Port-La-Forêt très instructifs, car c’était l’occasion de nous confronter à trois autres Ultimes pour la première fois, et de nous situer. » Et d’ajouter toujours lucide : « il n’y a pas mieux que ce type d’entraînement, car seul on peut vite s’enfermer dans l’autosatisfaction. »

 

OCTOBRE 2018 : A TROIS SEMAINES DU DÉPART DE LA 11È ROUTE DU RHUM

« Nous sommes dans la dernière ligne droite à trois semaines du départ » explique Armel de retour d’entraînement. La voix est posée, le marin serein aussi affûté que déjà concentré : « la préparation physique est en train de se terminer. On a beaucoup travaillé depuis plusieurs mois, et là l’objectif c’est de rester en forme jusqu’au départ, pour que ce qui a été effectué en amont paye lors de la semaine de course. » Le vainqueur du dernier Vendée Globe n’a cessé de naviguer depuis la remise à l’eau du bateau. « On a encore une dizaine de jours intenses de navigation avant de quitter Lorient pour Saint-Malo. Nous sommes dans la phase où l’on termine les derniers réglages, les ultimes tests. On vérifie que tout est clair, car on sait qu’à Saint-Malo, on ne naviguera plus avant le 4 novembre, date du départ. On a beaucoup d’échanges avec la cellule performance du bureau d’études qui analyse et exploite toutes les données afin d’optimiser les axes de réglages et les bonnes configurations. L’objectif est que je puisse avoir de bons repères quand je vais être seul ».

 

L’homme a du métier et sait gérer ces périodes souvent stressantes d’avant course. Il reconnaît que son emploi du temps va être très dense à Saint-Malo entre les nombreuses sollicitations, les échanges avec la cellule météo de routage, les séances de kiné, le sport quotidien et aussi un peu de temps de repos. « Mon agenda est quasiment bouclé, mais avec le Team Banque Populaire on a l’habitude de ces grands rendez-vous, même si avec ce chavirage en mai, nous sommes c’est vrai un peu dans un contre la montre permanent ».

 

L’aventure de la Route du Rhum se termine malheureusement par un accident qui a causé le chavirage puis la perte du Maxi Banque Populaire IX. « Cette casse brutale ne remet pas en cause mon envie et mon engagement », déclare rapidement Armel.

 

2019

Mais Banque Populaire et Armel se relancent très vite avec un triple défi excitant. Premier volet : la construction d’un nouveau maxi-trimaran Ultim (Banque Populaire XI), dont la mise à l’eau est prévue pour début 2021. En attendant son nouveau bateau, Armel mène de front deux autres projets, dont un aux fortes valeurs de transmission en accompagnant Clarisse Crémer vers le Vendée Globe 2020 à bord de l’IMOCA Banque Populaire X. « Mon rôle est d’apporter toute mon expérience sur cette course après avoir navigué pendant dix ans sur des IMOCA », explique Armel. « Un premier Vendée Globe, c’est toujours un moment où il y a de l’appréhension et de l’inconnu. Je vais essayer de lui donner un maximum d’éléments pour pouvoir lui permettre de s’aligner au départ de cette course dans les meilleures dispositions. » Ensemble, Armel et Clarisse terminent 3e de la Rolex Fastnet Race puis 6e de la Transat Jacques Vabre.

 

L’année 2019 marque enfin le retour d’Armel sur le circuit Figaro, avec notamment une 11e participation à la Solitaire du Figaro. A l’issue des quatre étapes au programme, Armel termine 10e au classement général. « Je tire un bilan correct de cette Solitaire du Figaro compte tenu du plateau très relevé, des conditions météo compliquées, du parcours détonnant et des nombreux rebondissements », déclare-t-il.

 

2020

En raison du contexte sanitaire lié à l’épidémie de Covid-19, le calendrier d’Armel est chamboulé, notamment avec le report de la Transat AG2R qu’il devait disputer avec Erwan Le Roux.

Pendant le confinement, il poursuit sa préparation avec une grande rigueur et se présente affûté aux courses de préparation à la Solitaire du Figaro. Il termine 7e de la Solo Maître CoQ et 3e de la Drheam Cup. Armel s’engage sur la Solitaire avec l’envie de bien faire, ce qui veut dire gagner ! « Le podium se méritera, la victoire encore plus ! », prévient-il juste avant le début de l’épreuve. Après une 4e place dans la première étape, il livre une copie parfaite sur la deuxième, qu’il remporte avec brio. Il prend la tête au classement général et maintient sa position jusqu’au bout. Déjà vainqueur en 2003 et 2010, il intègre le cercle très fermé des marins ayant gagné à trois reprises la Solitaire du Figaro. « C’est la meilleure façon de remercier Banque Populaire qui m’a renouvelé sa confiance après l’accident survenu lors de la Route du Rhum 2018 », se réjouit Armel. « Quatre ans après le Vendée Globe, ça fait du bien de renouer avec une victoire. Ce retour en Figaro pouvait être risqué sportivement, face à la nouvelle génération qui pousse. Mais j’ai réussi mon pari. Cela me met en confiance et me motive pour la suite. Dans quelques mois, nous allons mettre un bel Ultim à l’eau avec pour objectif de gagner la Route du Rhum 2022. »

 

2021

L’année 2021 marque le retour d’Armel dans la classe Ultime à bord du tout nouveau Maxi Banque Populaire XI. Fabriqué en 24 mois grâce au savoir-faire du Team et de 150 entreprises, ce trimaran géant a été mis à l’eau à Lorient le 27 avril 2021. Environ 8 mois plus tard, Armel prenait le départ de la Transat Jacques Vabre avec Kevin Escoffier à son bord. Le duo arrive à la 3ème place en Martinique. Une première transatlantique réussie pour le skipper à bord de ce nouveau Maxi.

 

« Notre objectif premier, c’était d’arriver en Martinique. Nous y parvenons en terminant sur le podium, c’est forcément très positif. En matière d’automatismes, de manœuvres, de réglages, d’empannages, c’était passionnant. Nous avons déjà une idée précise de notre « job list » pour le chantier de cet hiver. Il faut continuer à fiabiliser les systèmes, à gagner en performance et en maîtrise. Nous sommes partis du Havre à 80% du potentiel du bateau, et l’objectif, c’est d’atteindre les 100% pour la Route du Rhum. »

 

2022

L'événement majeur de l'année 2022 est la Route du Rhum - Destination Guadeloupe pour Armel à bord du Maxi Banque Populaire XI. Armel a tout connu lors de cette mythique transatlantique : deux ‘top 5’ (4e en 2006, 2e en 2010), un forfait en 2014, un accident en 2018… Le skipper n’est pas du genre à se cacher derrière des formules : « je sors de deux Route du Rhum particulièrement douloureuses ». Et cela ne fait que fructifier son envie d’y retourner et d’y vivre une issue heureuse.  « Il faut savoir être persévérant, se battre et ne rien lâcher ». De plus, cette année marquera sera sa première grande course en solitaire à bord du Maxi Banque Populaire XI.

 

2022 marque également deux compétitions en Ultim, la Finistère Atlantique - Action Enfance (juillet) et les 24h Ultim (octobre) où le Maxi Banque Populaire XI a terminé 2e. Une belle entrée en matière avant la grande échéance de novembre.

 

Malheureusement, la Route du Rhum - Destination Guadeloupe ne s'est pas passée comme prévue. Après un départ de Saint-Malo réussi, le Maxi Banque Populaire XI est victime d'une avarie et est contraint de faire demi-tour après seulement 24h de compétition. L'Ultim rallie Lorient pour réparer sa dérive et la coque centrale. Au bout de 36h de réparations, d'efforts collectif et de doutes, Armel et le Team Banque Populaire décident de reprendre la mer, direction Pointe-à-Pitre. Le Maxi Banque Populaire XI termine finalement 7ème. Une course où l'ensemble du Team et Armel ont fait preuve d'une détermination sans faille pour aller au bout de l'aventure. Les plus belles histoires du Maxi Banque Populaire XI restent à écrire ...

 

PALMARÈS

 

2003 : Vainqueur de la Solitaire du Figaro 

2008 : Champion du Monde 

2010 : Vainqueur de la Solitaire du Figaro et de la Transat AG2R La Mondiale

2011 : 3e de la Transat Jacques Vabre avec Christopher Pratt (Banque Populaire VI)

2013 : 2e du Vendée Globe (Banque Populaire VI)

2013 : Détenteur du Record de la Méditerranée en solitaire : 18 heures 58 minutes et 13 secondes (ULTIM Maxi Banque Populaire VII) 

2014 : Détenteur du Record de la Route de la Découverte : 6 jours 23 heures 42 minutes et 18 secondes (ULTIM Maxi Banque Populaire VII)

2015 : 2e de la Transat Jacques Vabre avec Erwan Tabarly (Banque Populaire VIII)

2016 : Vainqueur de la Transat anglaise Banque Populaire VIII)

2017 : Vainqueur du Vendée Globe et Champion du Monde (Banque Populaire VIII)

2019 : Vainqueur de la Solo Concarneau (Figaro Banque Populaire)

2020 : Vainqueur de la Solitaire du Figaro (Figaro Banque Populaire)

2021 : Vainqueur de l’Azimut Ultim - Défi Azimut (Maxi Banque Populaire XI)

2021 : 3e de la Transat Jacques Vabre avec Kevin Escoffier (ULTIM Maxi Banque Populaire XI)

2022 : 2e de la Finistère Atlantique - Action Enfance (Maxi Banque Populaire XI)

2022 : 2e des 24h Ultim (Maxi Banque Populaire XI)

2022 : 7e de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe (Maxi Banque Populaire XI)

 

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